dimanche 20 mai 2007

Nouvelles étapes

Durant la dernière journée de modelage de la cire et la mise en place des tiges de coulée (tiges en cire collées à la sculpture en cire qui serviront d’entonnoir pour la coulée du bronze) de nouvelles expérimentations ont été menées : sculpture à partir des rubans de copeaux de cire tournée, intégration de copeaux de bois enduis de cire…


Suite au modelage de la cire, nos amis entament la réalisation des différentes couches constituant les moules qui serviront à la fabrication d’un bronze d’art selon la technique traditionnelle de la cire perdue que Myriam et Dominique ont appris auprès de Tejesh Man Shakya à Katmandou au Népal. Cette méthode est beaucoup moins répandue que la technique de la cire perdue burkinabée qui elle utilise du crottin de cheval et de l’argile (explication de cette technique sur le lien Non Grata production, la fonderie). A la différence, la méthode népalaise utilise les matières suivantes, argile, bouse de vache et balle de riz.






Ainsi Dominique, Alain et Myriam préparent le mélange de la première couche : tamisage de l’agile, extraction du jus de bouse de vache pour un mélange composé moitié bouse moitié argile appelé couche de contact.











Extraction du jus de bouse de vache















Les deux matières composant la couche de contact : argile et jus de bouse de vache





Le mélange passé au tamis











Le temps du séchage nous vous retrouvons pour la deuxième étape et une nouvelle journée !